L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publie de nouvelles lignes directrices sur l’éthique et la gouvernance des grands modèles multimodaux (ou « LMM », de l’anglais « large multi-modal models »), une technologie d’intelligence artificielle (IA) générative qui se développe rapidement et a des applications dans tout le secteur la santé.

L’OMS a ajouté le vaccin antipaludique R21/Matrix-M à sa liste de vaccins préqualifiés (en anglais). En octobre 2023, l’OMS avait recommandé son utilisation pour la prévention du paludisme chez les enfants, suivant les recommandations du Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination (SAGE) de l’OMS et du Groupe consultatif sur la politique de lutte contre le paludisme. Cette préqualification va améliorer l’accès aux vaccins, un outil essentiel pour prévenir la maladie dans cette population : elle est en effet requise pour que l’UNICEF réalise ses achats de vaccins et pour que Gavi, l’Alliance du Vaccin, en finance le déploiement.

  • Deux milliards (en anglais) de doses de vaccins à 146 économies et permis d’éviter environ 2,7 millions de décès (en anglais) dans les économies à faible revenu participant à son système de garantie du marché (AMC).
  • Les efforts déployés de bout en bout par le COVAX ont permis aux économies à faible revenu d’atteindre une couverture vaccinale de 57 %avec deux doses, pour une moyenne mondiale de 67 %.
  • Les économies à revenu faible et intermédiaire de la tranche inférieure continueront de recevoir des vaccins contre la COVID-19 et un soutien pour la livraison de la part de Gavi, l’Alliance du Vaccin, en 2024 et 2025, et à ce jour, 58 d’entre elles ont demandé 83 millions de doses pour 2024.

  • Le SARS-CoV-2 continue de circuler et ne cesse d’évoluer, présentant d’importantes modifications génétiques et antigéniques au niveau de la protéine Spike.
  • Les vaccins anti-COVID-19 monovalents XBB.1.5 induisent une réponse en anticorps neutralisants avec une large protection croisée contre les variants du SARS-CoV-2 en circulation, quelle que soit la plateforme vaccinale utilisée.
  • Compte tenu de l’évolution actuelle du SARS-CoV-2 et de l’ampleur des réponses immunitaires induites par les vaccins monovalents XBB.1.5 contre les variants en circulation, le TAG-CO-VAC conseille de maintenir la composition antigénique actuelle des vaccins anti-COVID-19, c’est-à-dire de continuer à utiliser des vaccins monovalents XBB.1.5.

Malgré les avancées réalisées pour élargir l’accès aux moustiquaires imprégnées d’insecticide et aux médicaments destinés à prévenir le paludisme chez les jeunes enfants et les femmes enceintes, de plus en plus de personnes tombent malades du paludisme, selon un nouveau rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

L’OMS a actualisé ses lignes directrices sur les traitements contre la COVID-19, qui présentent des recommandations révisées pour les patients atteints d’une forme bénigne de la maladie. Il s’agit de la treizième mise à jour de ce document.

Le rapport sur la tuberculose dans le monde 2023, de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), indique clairement une reprise significative de l’extension des services de diagnostic et de traitement de la tuberculose en 2022, à l’échelle mondiale. Il montre, ce qui est encourageant, que les effets néfastes des perturbations causées par la COVID-19 sur les services de lutte contre la tuberculose tendent à s’estomper.

Après des années de baisse de la couverture vaccinale contre cette maladie, les cas de rougeole ont augmenté de 18 % en 2022 alors que les décès progressaient de 43 % au niveau mondial (par rapport à 2021). Selon les estimations du nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, cela porte le nombre de cas de rougeole à 9 millions et le nombre de décès à 136 000 (principalement chez les enfants).

Des ministres de la Santé et des délégués des 53 États membres de la Région européenne de l’OMS ont approuvé la nouvelle Feuille de route européenne sur la résistance aux antimicrobiens qui doit aider les pays de la Région à définir, à prioriser et à mettre en œuvre des interventions à fort impact pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens.

Alors que l’Europe et l’Asie centrale connaissent maintenant leurs mois les plus froids, les cas de COVID-19, de grippe et d’autres infections par des virus respiratoires recommencent à augmenter. L’OMS/Europe a récemment lancé une campagne saisonnière visant à protéger les populations et les systèmes de santé contre l’impact cumulatif de ces virus en circulation.