par F. CAZEIN (françCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Y. LE STRAT, A. SARR, C. RAMUS, N. BOUCHE, J.-C. COMBOROURE, F. LOT

 

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Texte paru dans le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH) du 28 novembre 2017 / n° 29-30 et consultable sur http://invs.santepubliquefrance.fr

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Résumé

Cet article présente un bilan, actualisé pour 2016, de l’activité de dépistage du VIH en France dans les laboratoires d’analyses médicales (recueil LaboVIH), des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) et des autotests.
En 2016, 5,4 millions [IC95 % : 5,34-5,52] de sérologies VIH ont été réalisées, un nombre en augmentation depuis 2014 (+ 3%, p = 0,001). Parmi elles, environ 300 000 (6%) ont été effectuées dans un cadre anonyme et gratuit. Le nombre de sérologies VIH confirmées positives était de 10 667 [9 926-11 407], un nombre stable depuis 2007. La proportion de sérologies positives était plus élevée parmi les sérologies anonymes (3,6 pour 1 000 tests) que parmi les non anonymes (1,9 pour 1 000).
Environ 56 300 TROD du VIH ont été réalisés en 2016 par 52 structures associatives ou de prévention retenues dans le dispositif national de dépistage communautaire mis en place depuis cinq ans en France, dont 491 étaient positifs, soit 8,7 pour 1 000 tests.
En 2016, 74 651 autotests VIH ont été vendus en pharmacie.
L’activité de dépistage du VIH en France a légèrement augmenté au cours des deux dernières années, sans accroissement du nombre de sérologies positives. Les dispositifs de dépistage existants sont complémentaires pour concourir à l’objectif de réduction du nombre de personnes infectées non encore diagnostiquées.

Mots-clés

VIH, surveillance, dépistage, France.


Revue de Biologie Médicale n°346 - Janvier 2019.