PUBLICATION DES STATISTIQUES SANITAIRES MONDIALES 2013 DE L’OMS

Paraissant chaque année, la publication de l’OMS, Statistiques sanitaires mondiales est la plus complète au monde. Elle contient des données en provenance de 194 pays pour une série d’indicateurs de mortalité, de morbidité et concernant les systèmes de santé, y compris l’espérance de vie, les maladies et les décès dûs à une série de maladies, les services de santé et les traitements, les investissements financiers dans la santé, ainsi que les facteurs de risque et les comportements qui affectent la santé.



À l’approche de la date butoir de 2015 fixée pour les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), le rapport annuel des statistiques de l’OMS met en évidence que le monde a fait des progrès spectaculaires pour améliorer la santé dans les pays les plus pauvres, et que les écarts ont diminué ces deux dernières décennies entre les pays ayant la meilleure et la pire situation sanitaire.

Les progrès sont particulièrement sensibles dans la réduction de la mortalité des enfants et de la mortalité maternelle, dans l’amélioration de la nutrition et dans la diminution de la mortalité et de la morbidité imputables à l’infection à VIH, à la tuberculose et au paludisme.

En effet, l’écart absolu pour la mortalité des enfants entre les pays en tête et en queue de classement a été ramené de 171 à 107 décès pour 1 000 naissances vivantes entre 1990 et 2011. Certains pays qui figuraient parmi ceux ayant les plus forts taux de mortalité des enfants en 1990, comme le Bangladesh, le Bhoutan, Madagascar, le Népal, la République démocratique populaire lao, le Rwanda, le Sénégal et Timor-Leste, ont amélioré la survie des enfants à un point tel qu’ils sont sortis de ce groupe.

Toutefois, bien que 27 pays aient déjà atteint la cible fixée par les OMD, le rythme actuel des progrès ne sera pas suffisant pour parvenir d’ici 2015 à la cible mondiale d’une réduction de deux tiers du taux de mortalité des enfants par rapport à 1990.

L’écart entre les pays ayant les taux les plus forts et les plus faibles de nouvelles infections à VIH a été ramené de 360 à 261 cas pour 100 000 habitants entre 1990 et 2011. Alors que le nombre des nouvelles infections à VIH a été multiplié par six dans les pays ayant les taux les plus faibles, le groupe des pays ayant les taux les plus élevés a réduit de 27 % le nombre des nouvelles infections.

Dans le monde, le nombre des décès dûs à la tuberculose a diminué de plus de 40 % depuis 1990 et la tendance indique que cette baisse atteindra 50 % d’ici 2015. L’écart s’est réduit entre les groupes de pays en tête et en queue de classement, passant de 62 à 41 décès par tuberculose pour 100 000 habitants entre 1990 et 2011. Les progrès ont été cependant inégaux, avec une réduction de seulement 34 % dans les pays ayant les plus forts taux de mortalité par tuberculose, contre 70 % dans les pays ayant les taux les plus faibles.

Issu du Communiqué de presse paru le 15 mai 2013 sur le site internet officiel de l’OMS