par N. VEZIRIS, V. JARLIER, J. ROBERT

 

invs 2Texte paru dans le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH) du 12 juin 2012 / N° 24-25.
Consultable sur www.invs.sante.fr

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Résumé

La résistance aux antituberculeux est apparue dès les débuts de leur utilisation. Actuellement, en France, le principal facteur de risque de résistance reste le fait d’avoir déjà reçu des antituberculeux. La résistance à l’isoniazide est de 18 % dans la population déjà traitée contre 5 % dans la population n’ayant jamais reçu d’antituberculeux. La fréquence de la multirésistance passe de 9 à 1 % selon qu’elle est mesurée dans une population ayant ou pas reçu des antituberculeux. Les patients qui posent des problèmes de prise en charge et dont le pronostic est aggravé sont principalement les patients multirésistants, qui ne représentent heureusement qu’une cinquantaine de cas par an en France. Cette résistance peut être évitée en respectant des principes simples de prise en charge, rappelés dans cet article. Si elle n’a pu être évitée, il faut savoir la diagnostiquer précocement en ayant recours à des outils moléculaires. La prise en charge de ces cas bénéficie de l’expertise d’équipes spécialisées tant sur le plan diagnostique, bactériologique, que sur le plan thérapeutique.

Mots-clés

tuberculose, médicaments antituberculeux, résistance.



Feuillets de Biologie n° 317, Mars 2014.